Le site de l’association “déchets-méthane-climat” n’est aujourd’hui qu’une ébauche.

les liens déchets-méthane-climat et le renoncement des décideurs à agir pour diminuer l'ampleur du réchauffement climatique ("atténuation")

Nous vous invitons à consulter régulièrement le site de climat05, association qui a été à l'origine du lancement de DEMECLIM. L'action de CLIMAT05 est limitée aux Hautes-Alpes mais n'est pas limitée à la question de la contribution des déchets au réchauffement climatique.

La priorité de CLIMAT05 est d'agir pour que les autorités ne renoncent pas à prendre des mesures pour limiter l'ampleur du réchauffement climatique. L'association constate que "tout le monde" parle d'adaptation, et presque personne ne met en avant les mesures d'atténuation (atténuation étant le terme utilisé par le GIEC pour désigner les mesures à prendre pour limiter l'ampleur du réchauffement climatique).   

https://climat05.webnode.fr 

- du laxisme en matière de contrôle des émissions de méthane dans les décharges (aujourd'hui dénommées "ISDND' : installations de stockage de déchets non dangereux).

- des actions engagées contre ce laxisme et les émissions qui en résultent

- des enjeux pour le climat de la limitation des émissions de méthane "en général" et en particulier, des émissions de méthane liées à la manière dont les déchets sont gérés.

Parmi les sources du réchauffement climatique liées aux activités humaines, il y a les émissions de méthane. La contribution de ce gaz à effet de serre au réchauffement climatique est sans cesse réévaluée et le méthane est devenu un sujet d'actualité depuis la COP26. Un engagement international pour limiter les émissions anthropiques de méthane a été conclu (1).

Parmi les activités humaines, la gestion des déchets est une de celles qui émettent le plus de méthane. (2)

Les initiateurs de l'association "déchets-méthane-climat" constatent que peu de ceux qui se soucient de l'évolution du climat et agissent pour limiter l'ampleur du réchauffement climatique se sont emparés de la question des émissions de méthane par le secteur des déchets alors que ces émissions contribuent significativement au réchauffement en cours et qu'un argument d'efficacité justifie d'en faire une priorité.

En raison des caractéristiques du méthane, à savoir le fait que le méthane contribue très fortement au réchauffement climatique sur une courte période de temps, limiter les émissions de méthane a un effet rapide sur l'évolution du climat

Il est souvent reproché aux mesures prises pour atténuer l'ampleur du réchauffement climatique que ces mesures n'ont d'effets que longtemps après. Et bien ce sont les mesures prises pour limiter les émissions de méthane (et de quelques autres gaz à effet de serre à effet rapide) qui, du fait des caractéristiques du méthane, échappent le plus à ce reproche.

Or le temps est compté, chacun a en tête la nécessité d'atténuer le réchauffement climatique avant que le réchauffement acquis ne déclenche des causes de réchauffement devenues indépendantes des activités humaines et en quelque sorte incontrôlables (2).

Pour contribuer à faire réduire les émissions de méthane liées aux déchets, l'association "déchets-méthane-climat" retient à ce jour deux axes principaux.

Le premier peut paraître théorique : obtenir que les autorités et les médias cessent de mesurer l'effet du méthane sur le climat en retenant son effet sur une période de 100 ans au lieu de prendre en compte son effet sur 20 ans (ils retiennent le "PRG100" du méthane au lieu du "PRG20"). Ce combat repose sur la conscience du rapprochement des échéances à venir et contribue à ce que cette conscience soit mieux partagée. Et ce combat mène à une plus juste appréciation de la contribution du méthane au réchauffement climatique en cours et par suite, à justifier que des mesures énergiques soient prises pour limiter les émissions de méthane. CF la page PRG

Le second axe est propre aux déchets. Il sera dans un premier temps centré sur la gestion du méthane produit par les déchets ensevelis dans les décharges avec quelque sorte 2 registres :

- l'action "en l'état de la réglementation" pour que les exploitants au moins respectent cette réglementation ; action d'abord dirigée vers les exploitants mais tournée aussi vers les autorités publiques chargées de faire respecter la réglementation ;

- l'action tournée vers l'Etat : il a pris l'engagement dans son programme de "planification écologique" d'assurer la diminution des émissions de méthane dans les ISDND à hauteur de 6 Mt de CO2eq. Nos actions tendront à ce que l'Etat se donne les moyens d'atteindre cet objectif.

L'Etat reconnaît ainsi que l'émission d'au moins 6 millions de tonnes d'équivalent CO2 est évitable en agissant contre les émissions de méthane dans les ISDND (à peine 180 entreprises). Ces émissions représentent à elles seules 1,5% de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre sur le territoire national, c'est 1,5% du total des émissions contribuant au réchauffement climatique qui peut être évité en pesant sur ce seul levier.

C'est dire à quel point antérieurement l'Etat ne s'en souciait guère.

Et ce laxisme passé ne permet pas de postuler une véritable mobilisation des autorités publiques à l'avenir.

D'où le choix de "déchets-méthane-climat" d'impulser une action citoyenne, bien sûr avec d'autres individus, associations ..

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une page du site portera sur l'actualité de l'association mais tout de suite, elle ne contient que les articles sur l'objet de l'association : page déméclim

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(1) https://www.globalmethanepledge.org/

(2/ et plus récemment, fin 2023 "Lors de la COP28, une coalition de partenaires internationaux a lancé une nouvelle initiative visant à réduire les émissions de méthane des déchets organiques (..)" https://www.globalmethanepledge.org/news/lowering-organic-waste-methane-initiative-low-methane

(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9troaction_climatique

extrait de ↑ donné à titre d'exemple : "Le réchauffement climatique provoque la fonte du pergélisol qui elle-même accentue le réchauffement climatique et ainsi de suite, il s'agit d'une boucle rétroactive : à mesure que le réchauffement planétaire s'intensifie, le pergélisol des hautes latitudes dégèle, ce qui entraîne la libération du dioxyde de carbone (CO2) et du méthane (CH4) que le sol renferme, ce qui à son tour accentue le réchauffement mondial".